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Les secrets d'une vie...

13 septembre 2011

Comment vivre chez ses beaux-parents? Ma vie

Comment vivre chez ses beaux-parents?

Ma vie étudiante s'est éteinte cette année: je suis désormais diplômée dans l'art d'éduquer les enfants. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, nous serons bientôt les pieds, les mains et la tête dans les travaux de notre petit-nid-d'amour Rienkanou.

 Cependant, le revers de la médaille de tout ce bonheur, c'est que nous avons emménagé chez mes beaux-parents. Et, bien que nous disposons d'une chambre, d'une salle de bain et d'un coin cuisine, notre indépendance est mise à rude épreuve. Belle-Maman, ravissante fée du logis quadragénaire, se surpasse de jour en jour devant sa gazinière pour nous garder à tous les repas :

 "Ca ne te dérange pas, hein L. si vous mangez avec nous à tous les repas?, me lançant un regard qui pourrait dire à peu près ceci: si-tu-dis-autre-chose-que-non-je-t'étrangle.

Et le pirec'est que je m'entends répondre: "Nan... Bien sur que non..."

M, bien que passablement irrité, semble se satisfaire dans ce fonctionnement: bichonné par Môman, ventre plein et des tonnes de "Oh mon M." qui ponctuent chaque phrase.

Mais, j'ai beau être apparemment génétiquement programmé pour dire à Belle-Maman tout le contraire de ce que je pense, j'ai néanmoins une cervelle qui répond à mes sollicitations une fois que je me retrouve seule. Par conséquent, j'ai trouvé la parade: je commence a cuisiner bien avant qu'elle ne sache ce qu'elle va faire au repas (et oui, parce qu'innover à chaque repas pour éviter la monotonie et ainsi pour garder son fils, ça demande quand même beaucoup d'imagination...).

Ainsi, lorsque vient l'heure fatidique je peux répondre "Ah et bien, c'est embêtant, j'ai déjà fait à manger en bas..."

Mais je crois que la satisfaction suprème fut mon chéri me glissant doucement à l'oreille "Enfin elle nous lâche...! Merci ma chérie!"

L = 1    VS    Belle-Maman = 0

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10 septembre 2011

C'est l'histoire d'une vie comme les autres.

C'est l'histoire d'une vie comme les autres. A ceci près que c'est la mienne et que par conséquent, ça fait toute la différence pour moi.

 Je m'appelle L. J'ai 22 ans. Je ne suis pas franchement jolie, mais je ne crois pas être moche non plus. En fait, je suis plutôt du genre à passer inaperçue: 1m60, quelques kilos en trop, cheveux mi-long et yeux de cochons. Distraite, bordélique, capable d'être joyeuse un moment et de porter le masque de la mélancolie l'instant d'après. Je n'aime pas faire du shopping et je cache régulièrement mes jambes non épilées sous des jeans. Je ne suis pas du tout rancunière et je suis très loyale envers mes amis ce qui me donne l'impression que même si je ne donne pas de mes nouvelles, mes amis restent mes amis, coûte que coûte.

 En somme, je suis de ces personnes qui faut apprendre à connaître pour les apprécier. C'est ce qu'a oser faire M. En fait, notre rencontre n'a rien d'extraordinaire. C'est une rencontre fortuite et qui d'après je ne sais quelle loi du destin devait se faire. C'était un jeudi soir, dans une boîte de nuit bondée d'étudiants, à l'une des (très) rares sorties en boîte que j'ai faite au cour de mon existence. J'étais entourée de mes collègues et amis de promotion tout en sirotant mon Get27 quand il m'a vue.

 Il était déjà bien alcoolisé et se demandait pourquoi il s'était laissé convaincre par son pote de passer la soirée en boîte alors qu'il a horreur de la ville, des mouvements de foule et de la musique de «ouf ». Cigarette et verre à la main, il a abordé une amie mais ses regards glissaient discrètement vers moi. Quelque chose dans mon tapotement nerveux de pied et dans mes battements de cœur tout à coup irréguliers me fit comprendre que je n'aurai plus aucun contrôle sur les événement à venir. Intriguée et quelque peu séduite, je tentais de déchiffrer qui il pouvait être. Quelques instants plus tard, nous avons discuté tandis que j'évaluais les chances d'être prise pour une conne, une fois de plus. Finalement, après avoir fait taire le concert de contradictions qui éclatait dans ma tête, nous avons échangé nos numéros. Cette nuit là je me suis laissée surprendre à m'endormir près de mon téléphone juste « au cas où »...

 Nous fêterons bientôt nos 2 ans de vie commune: il a cherché là où aucun autre avant n'avait voulu s'aventurer et nous avons ainsi construit notre bonheur. En fait, il est le plus cadeau de ma vie et je savoure chaque instant passé à ses côtés. Est-il nécessaire de préciser que je suis amoureuse?

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